Après les « Attrape-rêves » de la tribu Ojibwé, les « faux-visages » des Iroquois du Québec à Livresse!

Samedi 29 octobre de 10h à 13h
François Pinsolle dédicace à Livresse!

Le nouveau livre de François Pinsolle,
le Tome 1 (Rhapsodie) de

« La fraternité des faux-visages »
s’inscrit dans la tradition des Iroquois…
…du XXIème siècle!

Enquête policière,
Analyse socio-politique du Québec moderne,
Roman/Fiction des passions humaines
au coeur des mystères chamaniques
savamment exploités par un auteur fidèle à lui-même, 
et toujours friand de nouvelles découvertes!

François Pinsolle nous entraîne dans les tribulations
de son personnage préféré,

le commissaire suédois Patrick Vargmann,
transporté 
dans un Québec aux sonorités chantantes
et 
dont il dévoile des pans inconnus
d’une société assez déconcertante!

 

Dans votre Librairie Livresse
Samedi 29 octobre de 10h à 13h

François Pinsolle vous régalera de ses connaissances
sur les Amérindiens et le Québec,

tout autant qu’avec ses drôleries bien pensées 
que vous retrouverez dans son livre
« La fraternité des faux-visages »!


Pour en savoir plus sur les « faux-visages »
– avant que François Pinsolle ne vous en dise plus –
un petit résumé de leur histoire :

La guérison, soit le rétablissement du mieux-être dans la communauté et de la santé chez l’individu, était au coeur de la pratique religieuse des autochtones. La Société des faux-visages était la mieux connue de plusieurs sociétés analogues parmi les IROQUOIS du bassin inférieur des Grands Lacs. Les faux-visages avaient des pouvoirs spéciaux sur le vent, sur le mauvais sort et sur les maladies s’attaquant aux articulations et aux épaules, ainsi que sur les maux de dents, sur les maux d’oreilles, sur les enflures et les saignements de nez. À certaines époques de l’année, on procédait à des cérémonies publiques et privées pour chasser les maladies, et, au milieu des danses et des chants, on guérissait les malades en leur frottant la tête avec de la cendre ou par l’imposition des mains. En retour, les faux-visages exigeaient du tabac et de la bouillie de farine de maïs.

Les masques des faux-visages représentaient des portraits d’êtres mythologiques dont on demandait l’aide. Les officiants étaient eux-mêmes initiés au sein de la société, à l’origine secrète, par les visages qu’ils voyaient dans leurs rêves ou en étant guéris par eux. Les membres étaient des hommes, mais le chef ou le gardien des faux-visages étaient toujours une femme. Les masques, auxquels des pouvoirs guérisseurs étaient conférés par des offrandes de tabac, étaient sculptés dans du bois d’arbres vivants spécialement choisis, puis peints et ornés de mèches de cheveux . Les traits déformés ou exagérés, bien que d’apparence humaine, étaient terrifiants ou même comiques. La société, dont des Européens ont été témoins à la fin du XVIIe siècle, s’est perpétuée jusqu’au XXe siècle. Aujourd’hui, on sculpte encore de ces masques traditionnels, mais à des fins commerciales plutôt que rituelles.