Petit rappel : Jour de fête à Livresse

Samedi 30 septembre 2017
La fête du Roi Livre à Livresse!
De l’animation
toute la journée :

de 10h à 12h :

Après son N° 0 lancé à Livresse le 23 janvier 2016,
le N°1 fêté le 28 janvier 2017 à Livresse

Myriam Goulette et ses fidèles comparses,
photographe et dessinatrice, Kelly et Juliette


lanceront à Livresse
le numéro 2 de la revue « Le Citron »
consacré à une sympathique arboricultrice
du territoire de Bias


Eh oui, c’est Monique!

« À vous que l’agriculture paysanne intéresse, à vous qui avez grandi à la campagne et qui en gardez des souvenirs émerveillés, à vous qui vivez dans une ferme, citadins ou ruraux, jeunes et moins jeunes, qui êtes attachés à une alimentation saine, à des paysages variés, à une agriculture de territoire autour de chez vous : Découvrez la revue Le Citron, entrez avec elle dans le quotidien d’une ferme, interrogez ses habitants, découvrez et comprenez l’agriculture paysanne d’aujourd’hui! « 

Un apéritif et petits fours seront joyeusement offerts par les productrices de la revue!

la page facebook de la revue


À partir de 12h

Rencontre littéraire avec Frédéric Aribit, pour son 2ème roman « Le mal des ardents » (Éditions Belfond)



Frédéric Aribit est né en 1972 à Bayonne. Après un doctorat de lettres, il publie un premier essai, André Breton, Georges Bataille. Le vif du sujet (L’écarlate, 2012) puis un second, Comprendre Breton (Max Milo, 2015). Après Trois langues dans ma bouche (Belfond, 2015), Le Mal des ardents est son deuxième roman. Il enseigne les lettres à Paris.

Jeune écrivain talentueux, essayiste, chroniqueur, biographe, romancier, deux fois remarqué par la revue de la littérature contemporaine « Le matricule des anges » pour chacun de ses deux romans, grand admirateur de Breton, Frédéric Aribit nous propose une rencontre/ lecture musicale avec « Triade Jazz » / dédicace, pour son deuxième roman :


« Le mal des ardents » (Éditions Belfond)

 

Déjà invité par Livresse en septembre 2015 pour son premier roman « Trois langues dans ma bouche », dont il avait également fait une lecture musicale avec Loula B,


Frédéric Aribit, un homme de coeur, d’humour et d’exigence littéraire, parlera de cette histoire d’amour hors normes entre 2 êtres aux antipodes de la vie, mais qu’un mal « diabolique » réunira …pour lui permettre d’écrire une belle apologie de la littérature, de la curiosité et de la création artistiques, comme éléments vitaux de la dynamique réconciliatrice des communautés humaines.

Basé sur des faits réels dont on a connu les conséquences jusqu’au milieu du XXè siècle, cette oeuvre de fiction extrêmement et finement documentée, met en oeuvre un procédé narratif que l’on pourrait définir comme celui du « nouveau roman » du XXIè siècle, particulièrement bien maitrisé par Frédéric Aribit.
Visant les dérives du monde moderne et affirmant l’universalité de l’art et de l’amour, c’est une nouvelle manière de faire se rejoindre les mythologies anciennes qui gouvernent nos comportements et les grands récits modernes qui tentent de nous en éloigner.

Une très belle et très intéressante rencontre en perspective…et en musique!

Frédéric Aribit commencera à dédicacer en rencontres libres à partir de 14h, puis à partir de 16h il fera une présentation de ce beau roman et, accompagné de « Triade Jazz « , une lecture « en live » d’extraits de son livre.  De belles références musicales sont en effet évoquées dans ce roman aux couleurs de la vie.
Frédéric Aribit nous faisant l’honneur de participer à toute cette journée exceptionnelle, vous pourrez ensuite discuter avec lui et continuer de vous faire dédicacer « Le mal des ardents » tout au long de la fête!

Vous pouvez en savoir plus et prendre connaissance des critiques littéraires du roman de Frédéric Aribit en fin d’article.



À partir de 16h

 

Tom Buzit et son nouvel ensemble « Triade Jazz » animeront la deuxième partie de l’après-midi avec un répertoire et une maîtrise savamment personnalisés des grands classiques du Jazz mondial et de l’improvisation! Ils accompagneront Frédéric Aribit dans ses lectures d’extraits de son roman « Le mal des ardents ».

 

Leur première rencontre et prestation en public s’est faite à Livresse en septembre 2016 pour le 2ème anniversaire de la librairie. Depuis, la qualité et la créativité de leurs interprétations et improvisations mènent Triade Jazz sur toutes les scènes de la Région.
Des artistes renommés n’hésitent pas à se joindre à eux pour des spectacles inédits : Pascal Freslon, Roxane Arnal, Larry Tomko…

Écoutez l’une de leurs interprétations, captée en plein air par Livresse :

Vous ne regretterez pas le déplacement!

D’autant moins que :

Un apéro dinatoire joyeusement – et délicieusement – préparé par notre ami Marco, accompagnera et clôturera cette journée d’anniversaire que Livresse vous propose pour vous remercier de votre fidélité, gage de pérennité d’une librairie indépendante de proximité indispensable à la vie sociale d’une ville dynamique, ouverte et  créatrice de liens humains renforcés et durables.


FREDERIC ARIBIT LE MAL DES ARDENTS

Né en 1972 à Bayonne, partage son temps entre Itxassou, au Pays basque, et Paris, où il enseigne les Lettres à l’École Jeannine Manuel.

Bibliographie :

– Comprendre Breton, essai graphique, avec Eva Niollet, Éditions Max Milo, 2015.

– Trois langues dans ma bouche, roman, Belfond, 2015.

– « Les Fées », in Leurs Contes de Perrault, collectif, collection Remake, Belfond, 2015.

– André Breton, Georges Bataille, le vif du sujet, L’écarlate, L’Harmattan, 2012.

– « La dernière nouvelle » ; « Urbi et Orbi », Prix de la nouvelle de l’Œil Sauvage, Éditions de l’Œil Sauvage, Bayonne, 2000.

– « Noctambulation », La Ville dans tous ses états, Prix des Gouverneurs (Prix de la nouvelle de la ville de Bayonne), Éditions Izpegi, 1997.

Auteur de nombreux articles publiés en revues en France (Patchwork, Loxias, Les Cahiers Bataille, Chiendents, Recours au poème…) ou à l’étranger (Roumanie, Grèce…)

Résumé :

Une rencontre de hasard, dans Paris, entre le narrateur et Lou, jeune violoncelliste étrange et exaltée. Pendant quatre jours et quatre nuits, le narrateur suit les errances, les fulgurances, les caprices de Lou, sa musique, ses photographies et ses dessins, ce qui le lance, subjugué, à la poursuite de l’impossible qu’elle incarne. Prof de lycée, il jonglait jusqu’ici avec des cours désincarnés, des interros surprise et une vie personnelle éparpillée. Grâce à elle, il redécouvre l’incandescence portée à ses limites. Mais l’étrange devient inquiétant : Lou se gratte beaucoup, semble ne jamais dormir, s’embarque dans des délires parfois risqués… Un dernier concert, La Pathétique de Tchaïkovski, une étreinte fulgurante entre les deux amants, et Lou est prise d’une grande crise de convulsion. Elle est conduite à l’hôpital avant de sombrer dans le coma. Le diagnostic surprend tout le monde puisqu’il conduit à la boulangerie où elle achète son pain, infecté par l’ergot.

Bouleversé, le narrateur se lance dans une enquête sur les traces de ce mystérieux « mal des ardents » qu’on croyait disparu. Il découvre la longue et ahurissante histoire d’un petit champignon parasite aux propriétés hallucinogènes ayant provoqué, avec des symptômes spectaculaires, des hécatombes depuis l’Antiquité jusqu’au XXème siècle, avant le cas insensé de Lou. Il apprend l’histoire de Saint-Antoine, saint patron des ergotiques, il s’intéresse comme Arthur Miller au procès des sorcières de Salem. Et sa vie de basculer dans une urgence absolue, une fièvre qui n’arrête pas de brûler dans ce qu’on appelle l’art, si cher à Lou.

SENS CRITIQUE

On ne rencontre pas l’art personnifié tous les jours. Elle est violoncelliste, elle dessine, elle peint, fait de la photo. Elle s’appelle Lou. Lorsqu’il tombe sur elle, par hasard, à Paris, c’est sa vie entière de prof de lettres désenchanté qui bascule et, subjugué par ses errances, ses fulgurances, il se lance à la poursuite de ce qu’elle incarne, comme une incandescence portée à ses limites. Mais le merveilleux devient étrange, et l’étrange inquiétant : Lou ne dort plus, se gratte beaucoup, semble en proie à de brusques accès de folie. Un soir, prise de convulsions terribles, elle est conduite à l’hôpital où elle plonge dans un incompréhensible coma. Le diagnostic, sidérant, mène à la boulangerie où elle achète son pain. Quel est donc ce mystérieux « mal des ardents » qu’on croyait disparu ? Quel est ce « feu sacré » qui consume l’être dans une urgence absolue ? Il va l’apprendre par contagion. Apprendre enfin, grâce à Lou, ce qu’est cette fièvre qui ne cesse de brûler, et qui s’appelle l’art.

Critique de Le Mal des ardents par Cédric Moreau

Le « mal des ardents » est l’une des expressions imagées désignant l’ergotisme, maladie résultant d’une intoxication par ingestion d’alcaloïdes (champignons) produits par l’ergot du seigle – maladie qui a fait des ravages au cours de l’histoire, jusqu’à la mise en place des techniques modernes de nettoyage des grains. Cette intoxication par l’ergot est l’une des explications médicales et psychologiques de certains cas de sorcellerie ou de possession démoniaque, les symptômes pouvant prendre la forme de convulsions, de spasmes, d’hallucinations (le LSD est d’ailleurs une sérendipité découlant de recherches sur l’ergotisme), et de troubles psychiatriques comme la manie ou la psychose.

Rassurez-vous, je ne suis pas un spécialiste de l’ergotisme – tout cela, je l’ai découvert en lisant le nouveau roman de Frédéric Aribit, dont le titre se trouve également être Le Mal des ardents ; et vous l’aurez compris, cette maladie est l’un des personnages centraux dudit roman. Mais avant que le « feu sacré » (autre expression imagée désignant l’ergotisme) fasse son apparition, le récit nous fait faire la connaissance de Lou et d’un homme dont nous ne saurons pas le nom ; elle est violoncelliste, il est prof de lettres ; lorsque, sans raison apparente et au beau milieu d’une rame de métro bondée Lou va embrasser cet homme dont nous ne saurons pas le nom, la vie de ce dernier va basculer : grâce à elle il va découvrir la passion, l’insouciance et la volupté extatique. Mais, comme le laisse deviner l’introduction de ma critique, cette félicité va malheureusement être de courte durée, et Lou va rapidement tomber malade, rongée par le « mal des ardents ».

Je ne pense pas me tromper en affirmant que la passion unissant les deux personnages principaux que nous conte Frédéric Aribit dans ce roman est surtout un prétexte pour faire connaître au lecteur le « mal des ardents » – ce ne peut pas être le titre de l’ouvrage pour rien ! Et l’auteur s’acquitte de sa mission avec brio, intégrant la maladie dans son récit sans jamais être ennuyeux ou didactique, ni même emphatique ; au contraire, le récit, jalonné de références culturelles, est très agréable à lire, les données historiques et didactiques étant enchevêtrées dans le récit avec talent, sans jamais nuire à la fluidité de ce dernier.

Un roman sur l’art et la passion à lire.

L’ergotisme est une maladie, affectant l’homme ou les animaux herbivores, qui résulte d’une intoxication par ingestion d’alcaloïdes produits par l’ergot du seigle (Claviceps purpurea) ou d’autres espèces du genre Claviceps. Ces champignons parasitent notamment le seigle, mais aussi d’autres céréales ainsi que des graminées fourragères. Plus récemment, l’ergotisme a pu être lié à l’administration de certains médicaments dérivés de l’ergoline.

L’ergotisme est historiquement connu sous le nom de mal des ardents, feu de Saint-Antoine, feu de Saint-Martial, peste de feu, feu sacré, feu d’enfer. L’intoxication par l’ergot est l’une des explications médicales et psychologiques de certains cas de sorcellerie ou de possession démoniaque1.

De nos jours, l’ergotisme a disparu comme maladie humaine grâce aux techniques modernes de nettoyage des grains, mais reste une maladie dévastatrice dans le domaine vétérinaire.

Le Mal des ardents
Frédéric ARIBIT

Belfond Pointillés

Entretenir le feu sacré sous peine d’être enterré vivant.

On ne rencontre pas l’art personnifié tous les jours.
Elle est violoncelliste, elle dessine, elle peint, fait de la photo. Elle s’appelle Lou. Lorsqu’il tombe sur elle, par hasard, à Paris, c’est sa vie entière de prof de lettres désenchanté qui bascule et, subjugué par ses errances, ses fulgurances, il se lance à la poursuite de ce qu’elle incarne, comme une incandescence portée à ses limites.
Mais le merveilleux devient étrange, et l’étrange inquiétant : Lou ne dort plus, se gratte beaucoup, semble en proie à de brusques accès de folie. Un soir, prise de convulsions terribles, elle est conduite à l’hôpital où elle plonge dans un incompréhensible coma. Le diagnostic, sidérant, mène à la boulangerie où elle achète son pain.
Quel est donc ce mystérieux « mal des ardents » qu’on croyait disparu ? Quel est ce « feu sacré » qui consume l’être dans une urgence absolue ?
Il va l’apprendre par contagion. Apprendre enfin, grâce à Lou, ce qu’est cette fièvre qui ne cesse de brûler, et qui s’appelle l’art.

« AU-DELA DU PORTRAIT D’UNE FEMME EXALTÉE, LE DEUXIÈME ROMAN DE FRÉDÉRIC ARIBIT COMPOSE AVEC LE TRAGIQUE DU HASARD.
[…]
Contaminée par un « pain maudit », Lou plonge dans le coma tandis que le narrateur, comme investi d’une mission, réfléchit à la symbolique de cette infection, aussi terrible qu’étrange, et qui a dramatiquement marqué I’histoire à intervalles réguliers. A la faveur de cet évènement, le roman prend une tournure plus grave et plus documentée, sans se départir jamais d’une forme de sidération. Du feu d’artifice sentimental du début, le roman évolue vers une communion entre ces deux êtres que le hasard a indéfectiblement liés dans une beauté tragique. »

Le Matricule des Anges, Anthony Dufraisse

« Frédéric Aribit nous offre un livre exalté et exaltant, dans une narration maîtrisée et un style virtuose »

La Cause littéraire.fr, Léon-Marc Lévy

http://www.lacauselitteraire.fr/le-mal-des-ardents-frederic-aribit

« Un roman plein de passion et de réflexion. Une écriture magnifique. »

Aziquilit.com, Azilis

https://aziquilit.com/2017/08/18/le-mal-des-ardents-de-frederic-aribit/

« Un roman d’amour original, traité comme une comédie dramatique sur grand écran, avec quelques vues panoramiques, des plans séquences époustouflants et quelques gros plans pour détailler l’exacerbation des sentiments. Frédéric Aribit a indéniablement une plume «visuelle» qui parvient aisément à entraîner le lecteur dans une ronde folle, ponctuée de rock et de musique classique. »

« Et le plus beau, c’est de pouvoir aujourd’hui lire ce livre. »

Ma collection de livres.wordpress

https://collectiondelivres.wordpress.com/2017/08/22/le-mal-des-ardents/

« Magnifique roman d’amour, Le Mal des ardents est aussi un ouvrage passionnant, richement documenté, qui nous embarque fiévreusement dans une intrigue singulière ! »

Page des libraires, Marianne Kmiecik

http://www.pagedeslibraires.fr/livre-13186/le-mal-des-ardents.html

2 réponses à “Petit rappel : Jour de fête à Livresse”

  1. Avatar de Castagné Daniel
    Castagné Daniel

    Réjouissante perspective de ce troisième anniversaire et mille fois bravo aux acteurs de la librairie qui nous font partager le plaisir de la littérature et nous offrent des moments de bonheur. Surtout,continuez,mettez toute votre énergie vitale et créatrice dans ce maintien du lien social dont vous êtes de talentueux animateurs sur la ville..Laurence et Michel, un grand merci à vous qui êtes l’âme de cette belle dame »Livresse » !

  2. Avatar de LIBRAIRIE LIVRESSE
    LIBRAIRIE LIVRESSE

    Merci beaucoup Daniel, nous sommes très honorés de votre enthousiasme et de votre soutien! Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour maintenir cette vitalité et la transmettre et partager avec les attentionnés de la lecture et de la culture!