Seyvoz, c’est un barrage, mais ce fut un village. C’est cette dualité qu’explorent Joy Sorman Maylis de Kerangal. La modernité, la « grandeur » du pays, au prix du sang, du déracinement, de l’exil de toute une communauté et de son patrimoine de pierre et de chair.
Le roman est scindé en deux récits qui se complètent, celui de la construction du barrage, de la disparition du village dans les années 50, et celui de Tomi, ingénieur mandaté pour inspecter les installations plus d’un demi-siècle plus tard, et qui se retrouve pris dans le magnétisme fantomatique des lieux.
On s’accroche à cette histoire qui nous fait naviguer en eaux troubles entre les réminiscences du passé et les mystères du présent. A découvrir
Seyvoz