Librairie Livresse
Jeudi 26 mai 2016 de 18h à 19h
Pendant la semaine des « Pépites en stock »
Lectures Théâtrales par la Cie 25 ter
avec Stanislas de la Tousche et Laurent Mastella
Entrée libre, libre participation « au chapeau »
Pensez à réserver vos places – sinon on vous en trouvera!
Carnets de voyage
Robert-Louis STEVENSON > Voyage dans les Cévennes
Louis-Ferdinand CELINE > Voyage au bout de la nuit
Jack KEROUAC > Le dernier vagabond américain
ThéâtrEnLibrairiE
Un grand auteur – Un grand texte –
Une mise en scène théâtrale au milieu des livres.
Une animation novatrice qui ouvre les portes de la librairie à d’autres publics.
Rappel historique :
Ce concept est né d’une passion de lecteur et d’acteur pour la langue si particulière de Louis-Ferdinand Céline. Il doit beaucoup à l’enthousiasme d’un libraire, David Cazals de la librairie Henri IV à Paris qui a accueilli au printemps 2011 « Y en a que ça emmerde qu’il y a des gens de Courbevoie… ? » avant sa création au festival d’Avignon 2011
Ce spectacle a tout naturellement trouvé sa place parmi les livres et auprès d’un public sensible à la littérature et aux grandes figures d’écrivains.
Depuis, trois autres spectacles ont été créés par la Cie25 ter qui les joue indifféremment dans les théâtres, les médiathèques et les librairies.
Après plus de 120 représentations et les témoignages unanimes des libraires et des lecteurs, nous poursuivons leur diffusion dans ces deux directions, convaincus que la rencontre avec un public de lecteurs constitue une expérience inégalée.
Ils en ont parlé… :
« Cette belle idée est une façon de rendre vivant un texte, la littérature ; j’ai tout de suite imaginé ces mots, cette mise en scène au sein de l’Armitière »
Matthieu de Montchalin
« … Une mise en scène qui trouve merveilleusement sa place au milieu des livres »
David Cazals, librairie Henri IV à Paris 4ème
« Le théâtre en Librairie est une formidable ouverture à la littérature, aux textes, aux mots, aux auteurs… dans les librairies de proximité »
Olivier Huguenot, Librairie Le Neuf, à St-Dié (88)
« Stanislas de la Tousche sait nous émouvoir profondément et nous déranger à travers une langue presque étrangère et pourtant bien française… »
Armel Louis, librairie La Lucarne des Ecrivains à Paris 19e
« J’ai eu l’impression de voir l’auteur sortir du livre … » Un spectateur
« Le fantôme de Louis-Ferdinand Céline » L’Express
« Une mise en scène intimiste et soignée pour un éclairage subtil des textes d’écrivains. »
Emmanuelle Quantin, Librairie Quantin, à Lunéville (54)
« La meilleure interprétation de Céline aujourd’hui ! » Le petit Célinien
« Entre lumière et obscurité, Céline paraît. Et l’on ne sait bientôt plus qui de nous ou de lui observe l’autre… »
Benjamin Pham, librairie Le Ventre de la Baleine à Sarrebourg (57)
« Il ne se contente pas d’interpréter Céline, il est Céline !»
David Alliot, auteur « D’un Céline l’autre »
Genèse du spectacle « Ecrivains Voyageurs » :
Écrivains voyageurs est né tout naturellement d’une commande du festival Chansons et Mots
d’Amour pour l’édition 2015 dont le thème était les Carnets de voyage. La proposition du festival
d’associer des textes émanant d’écrivains d’époques différentes, à l’univers et à l’écriture parfois
très lointains, combinés à une mise en musique instrumentale ou vocale en direct sur la scène a
fait naître un travail de création original. L’enthousiasme du public lors de ces après-midi a rendu
évident l’intégration de ces lectures-spectacles dans le catalogue de la Compagnie.
Robert Louis STEVENSON (1850-1891)
Stevenson est le père de tous les écrivains-voyageurs contemporains.
Sa randonnée de 12 jours dans les Cévennes avec l’ânesse Modestine de Monastier-sur-Gazeille à
St-Jean du Gard, en 1878, a inauguré le «pèlerinage» Stevenson, marquant une attitude nouvelle
du voyageur : celui-çi s’imprègne du monde pour mieux se connaître.
Stevenson, l’ânier inexpérimenté, aux prises avec « les sourdes menées de Modestine ». Pas
de deux jubilatoire, illuminé par la fameuse Nuit dans la Pineraie, hymne à la liberté absolue du
randonneur sous les étoiles. Les savoureuses correspondances avec ses proches
accompagnent le récit.
Louis-Ferdinand CELINE (1894-1961)
Céline a cultivé son image d’infréquentable. La liberté totale qu’il a pris avec lui-même, avec la
langue, avec les autres nous fait toujours violence. L’homme qui a écrit: «je les rendrai tous
illisibles, tous les autres, pourris des prix et manifesses…» n’a pas seulement révolutionné le style
en amenant le langage parlé dans l’écrit ; rarement un écrivain n’a autant mis la matière de sa vie
dans ses écrits.
Bardamu, le candide, à la recherche du bonheur erre dans New-York, la « grande ville
debout » ; De grands cinéastes ont rêvé de mettre en film le célébrissime Voyage au bout de la
nuit. Ces pages crépusculaires bouleversent toujours, sans cesser de nous ravir.
Jack KEROUAC(1922-1969)
Kerouac a initié la beat génération, ce mouvement littéraire et artistique des années 50, ébranlant
la société américaine. Sur la route, son ode aux grands espaces et aux mondes nouveaux a inspiré
toute une jeunesse en quête de réalisation individuelle, en premier lieu le mouvement hippie de 68.
Il a refusé cette paternité avec vigueur. Son immersion dans le jazz, l’alcool, la drogue et le sexe a
favorisé l’expression de cette prose spontanée qui marque son style. Une profonde fraternité avec
son semblable en émane.
Pour ce breton au sac au dos surchargé Le grand voyage à Paris se vit comme une ballade
formidablement aérée. En écho Le Dernier vagabond américain fait sonner une nostalgie
profonde de la liberté des trimardeurs, ses vrais ancêtres qui disparaissent d’années en
années aux confins des villes américaines.
Association des Textes
Stevenson illumine son récit agreste par une attitude gracieuse d’ ouverture au monde, à la
rencontre de l’autre : l’âne est ce double si humain dont il faut apprivoiser l’amitié ! A l’inverse, le
candide Bardamu juge de sa solitude au contact de la foule de la grande ville, devenue inhumaine
car dénaturée. Mais le Voyage peut se prolonger, porté par l’optimisme de Kerouac, et sa
fraternité profonde avec son semblable, le vagabond que nous sommes tous dans ce monde.